Alone

Enfin ! Désoler pour l'attente, sur ce coup là, je n'ai aucunes éxcuses... ;)

 

Alone

 

Je me souvenais encore le temps où je jouais avec ma soeur. Nous étions tellement complices que nous pensions toujours à la même chose au même moment. Mais maintenant nous avons grandis et je suis morte dans un accident de voitures. Et oui, je suis morte ! C'était en 2001, ma mère roulait sur l'autoroute et un chauffeur de poids lourd ivre nous a percuté de plein fouet. Je suis morte sur le coup ainsi que mon père. Ma soeur s'en est sortie au bout de deux ans de coma.

Depuis ce jour j'erre entre le monde des vivants et celui des morts. Je n'ai jamais compris pourquoi je narrivais pas a intégrer totalement l'un des deux... Je suis pratiquement sur d'être décèdée, mais si je l'étais vraiment, ne devrais-je pas rejoindre mon père ?

Au lieu de cela, je marche depuis dix ans dans le monde de ma petite soeur et de ma mère; sans resentir ni soif, ni faim, ni fatigue... Ni aucun autres désir qui m'était si familer avant.

Et oui, depuis dix ans je vis (si on peut le dire comme cela) mon enfer personnel. Aucunes personnes de ce monde ne me voie, ni ne m'entend. Au début je m'y attendais un peu, mais maitenant... J'arrive à me surprendre en train de parler à la personne qui marche près de moi. Je lui parle de mon accident et de tout ce qui en s'en est suivit...

Voilà, je m'appelle Enola et je suis morte le premier Avril 2001 lors d'un accident de voitures.

 

********

 

Le jour commence à se lever et je me dirige vers mon endroit favori, le trottoir en face duquel on peut appercevoir la chambre de ma petite soeur Estelle. Lors de l'accident, j'avais 15 ans et elle 13. Aujourd'hui elle fête ses 23 ans. A chacuns de ses anniversaires j'entre dans son nouvel appartement avec un invité et j'assiste à la fête. Je ne repars que le lendemain et ma «vie» recommence. Je participe ainsi à chacunes des fêtes comme noël ou les anniversaires. C'est le seul vrai lien qui me permet de supporter d'être figée dans mes 15 ans et prisonnière de mon Enfer personnel. Je ne me permettais pas de voir ma famille plus souvent car je savais qu'un jour je ne les verrais plus.

Soit je réussirais à rejoindre mon père; soit ma mère et ma soeur mouront et je n'aurrais toujous pas trouvé comment les suivre.

«Mais qu'est-ce qui me retient ici ? Quelqun peut-il me le dire ?» criais-je, comme pour expulser ces pensées loin de moi.

Je tapais dans un caillou et vit un garçon d'environs 17 ans se diriger vers moi. Je crus d'abbord qu'il y avait une autre personne, mais, il s'assit sur le banc et me salua.

Il me voyait

 

********

 

«Hein... quoi...que,heu...vous me voyez ? Balbutiais-je.

-Oui... pourquoi ?»

Je mis un moment a me demander si je devais lui dire «ce» que j'étais. Comme le garçon commençait a s'impatienter, je décidais de ne pas laisser passer ma chance.

«Parce que je suis morte

Tout d'abord il me dévisagea puis partit dans un fou rire pandant au moins dix bonnes minutes...Manquais plus qu'ça.

«Hey, je suis sérieuse ! Je suis morte le 1er Avril 2001 dans un accident de voitures...»

Mes mots ne sérvirent à rien puisque qu'il me re-dévisagea puis se remis à rire. Je le laissai se calmer et prendre la parole le premier puisque ce que je disais le faisait tant rire.

«Excuse moi, mais ce n'est pas tout les jours qu'une personne que je croise me fait la blague de me dire qu'elle est décèdée... dit-il.

-Je sais que c'est difficil à croire mais je suis bel et bien morte...Tien, demande à une personne de me décrir et tu vera qu'il te prendras pour un taré puisque tu es pour l'instant le seul a me voir !»

Sans un mot, l'inconu se leva, se dirigea vers la première personne qu'il vu. Je l'entendis parler, vis la personne dévisager le banc, et, s'en aller en ayant l'air de penser «mais il est fou celui là !»

Le garçon revint vers moi et me dit:

«Il ne peut pas te voir...je te crois... Hum, tu tappelle comment?

-Enola. Ca fait dix ans que je suis morte et je suis ici pour assister a l'anniversaire de ma petite soeur Estelle. »Répondis-je.

Nous réstâmes muets un bon moment...J'était tellement heureuse ! Depuis dix ans que je ne puis parler à personne... Mon bonheur n'était pas aussi grand que si j'avait été en vie mais bon...

«Will, je m'appelle Will »finit-il par dire, rompant ainsi le silence.

Le dénomé Will était asser grand, les yeux bleus et les cheuveux chatains. Il aurrait bien put être mon genre si j'avait été vivante -mais techniquement j'aurais été de dix ans plus vieille, dommage... Will se leva et marcha autour du banc où nous étions assis depuis un bon moment... au bout de quelques minutes il dit enfin:

«Je n'arrive toujours pas à croire que je parle avec un fantôme...

-Hey je ne suis pas un fantôme, je suis juste morte ! Mais pourtant c'est bien ce que tu est en train de faire...

-...Oui bon, OK...Pourait-on aller discuter chez moi ? Ici je crois que les gens vont me prendre pour un fou...

-Dacc' mais donne moi ton addresse et on se retrouve vers 18 heures...C'est pas tous les jours l'anniversaire de ma soeur !»

Après cet échange il m'expliqua quel chemin prendre pour aller chez lui et s'en alla. Je vis alors le premièr invité arriver.

 

********

 

Sa maison paraissait relativement grande vue de l'exterieure. Elle comportait deux étages et un petit jardin. Will m'invita a entrer dès qu'il me vit:

«Salut !

-Heu... Salut... répondis-je, maladroitement.

-On a de la chance, mes parents sont absents jusqu'a environs 19 heure 30.»

Will entra le premier prenant soin de me laisser entrer et referma la porte. Il traversa la cuisine par laquelle on était entrés, puis, pris un escalier. Il entra par la première porte à droite et ce fut sa chambre. La première chose qui me frappai fût la grandeure de la pièce. Il y avait une grande fenetre sur le mur gauche. A côté, un placard, une commode etune petite bibliothèque en teck. En face, un lit, et, sur le mur du fond, une vielle télé et une playstation. La chambre était décorée avec un style rock des années 90. Ma chambre était du même style, avant...

«C'est la première fois qu'une fille vient dans ma chambre... Dit-il, un peu tendu.

-Mais je ne suis pas une fille ordinair... je suis un comme un esprit... Je crois. Tentais-je de le rassuré. Ah ! Et au faite, j'adore ta déco.»

Will me remercia d'un ochement de tête et se rapprocha de son lit. Il ouvrit un des tiroirs interne et en tira une magnifique guitare éléctrique, entièrement noire.

Magnifique. Tout simplement.

«Je joue dans un groupe.

-Oh! Approbais-je. Mais alors pourquoi ta guitare n'est-elle pas placée dans ta chambre à un endrois plus valorisant ? Elle est si belle !

-Mes parents ne veulent pas en entendre parler... Et s'ils savaient que j'en avait une... Je n'ose pas imaginer !»

Dommage.

J'aquièça lentement, pour lui montrer que je comprenais.

Ensuite, pendant plus d'une heures -coupé seulement par l'arriver de ses parents- nous discutâmes de nos goûts musicaux, nos plats préfèrés et des émisions passant a la télé... Comme deux lycéens normaux... Pendant ce temps j'avait droits à une partie de la vie que j'avait perdue.

Au bout du compte, quand ses parents l'appelèrent pour aller dîner, j'en savait plus sur sa propre vie que je ne me rappellais de mon existence.

En descendant, Will m'intima de rester dans sa chambre, mais que, si j'en avait envie, je pouvais visiter la maison.

Discrètement.

Au début de ma mort, j'avait pensé que je ne pouvait pas touchait d'objets. Mais j'avait vite compris que non en me heurtant à la porte principal de notre ancienne maison. En faite, je pouvait toucher les objets, less déplacés, mais je ne sentais rien...

Profitant pour la première fois de mon «avantage», je farfouillai dans la tour de rangement CD près d'un lecteur posé à côté de la petite bibliothèque. Je dénichai un album que je connaisais bien. A vrais dire mon préfèrer. Je l'inséra dans le lecteur et mis le volum au plus bas. Je m'allongeai alors sur le lit de Will et fit ce que je faisait le mieux.

J'attendis.

 

********

 

Vers 20 heures 30 -heure de la pendule- j'entendis des pas dans l'éscalier. Ils s'arrêtèrent un instant et Will ouvrit la porte.

«J'avais mis de la musique ? Me demanda-t-il, l'air étonné.

-Non, c'est moi ! dis-je, comme triomphante.

-Tu peux toucher des choses ?

-Oui.. si l'on veux. Seulement, je ne les sens pas. Comme si mon mouvement s'était arrêter soudainement sans heurter quoi que ce soit.»

Après cette révélation, nous continuâmes à discuter.

Will ne s'endormit qu'un peu avant minuit. En le regardant, je pensais à ce qu'aurais put être ma vie en l'ayant recontré...

Tout juste inchangée, puisqu'il aurais eu 7 ans...

Suite à ça, je pensa pour la première fois que ma mort et le fait que je soit coincé «ici» me servait au moins à quelque choses.

 

********

 

Vers 2 heures du matin, j'entendis des bruis de pas dans le couloir. Je pensais tout d'abord aux parents de Will, mais je fut soudain prise d'un affreux doute ! La porte de la chambre était entrouverte et j'en profitai pour y jetter un coup d'oeil. Histoire de ma rassurer. Mais cela ne fait qu'empirer, car je le vis. Un homme, dans le couloir. Grand, caustaud, tenant un couteau dans la main gauche. Il l'avait surement piqué dans la cuisine.

Quand l'information que cet homme tuerai surement Will et ses parents, je secouat ce dernier pour le reveiller.

« Hein, quoi...

-Chut! Lui ordonnais-je. Un homme munit d'un couteua est dans la maison ! Il faut s'en aller. »

Will se leva et enfila un jean à la hâte.

«On va sortir par la fenêtre et aller au comisariat ! »

Il me paru sur de lui et il ne paniquait pas. Will ouvrit donc la fenêtre et je sauta. Lui en revanche, dû s'accroché au rebord et se laisser tomber. Arrivé à terre il se mis à courir. Will courait plus vite que quiconque que je connaisais. J'avais même un peu de mal à le suivre malgrè que je ne sente pas la fatigue.

Mais je réalisais alors, que les parents de Will étaient dans la maison. Peu être qu'ils dormaient encore, ne sachant pas ce qui les attendais, ou peu être étaient-ils déjà morts...

«C'est peu être trop tard... glissais-je à mon ami.

-Non ! Coupat-il, tranchant. »

Nous repartîmes de plus belle. PLus les minutes passaient, plus je me disais que le drame était déjà arriver. Les rues étaient plus désertes les unes que les autres. Je regardais derrière moi, sentant une présence, et là, je le vis ! L'homme au couteau. Sa lame était brunie de sang.

« Wille ! criais-je. Le meurtrier est à nos trouses et je crois qu'il les a déjà tués...»

Il me dvisagea, jetta un regard derrière lui, et je vis dans ses yeux une grande tristesse.

Will ne dit rien et se retournant, faisant face au meurtier de ses parents. Quand l'homme fut à sa hauteures il habatit son couteau mais Will l'ésquiva. Il envoyat à son tour un coup de poing à l'assaillant qui tomba en arrière. Le meurtrier se releva, fit tombé Will et habatit son couteau une fois de plus, que mon ami ne put éviter.

 

********

 

Trois ans après, je marchais dans les rues de Paris, en companie de Will. Quand ce dernier avait été assassiner j'avais vu son âme sortir mais san pouvoir « monter ». Depuis, nous cherchons, ensemble, un solution pour rejoindre notre famille, mais même dans ma mort, après dix ans de solitude, je n'étais plus seule.

Now, I'm not alone !



09/11/2011
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