A la demande générale, voici la suite de Enférmée.

Enjoy ;p

Partie 2: Rose.

Ma vie était pas mal. Je pouvais même dire que j'étais heureuse.

Et puis un jour, sans prévenir, un chat se prenant pour un vampire m'avait sauté dessus; ma meilleure amie s'était faite piéger dans un miroir et je ne savais pas où aller sans mon corps.

Quoi que, j'avais peu être ma petite idée...

Je me mis alors à marcher et passa devant la boulangerie Bon pain, puis la poste pour enfin arriver chez Sophie. Mon premier réflex fut de toquer, mais ma main passa à travers la porte. Ah oui... J'avais oublié.

Mme. Marchall, la mère de Sophie parlait au telephone. Ce devait être avec la police.

" Oui... Non, je l'ai vue rentrée, elle est passée en trombe et elle n'est plus là... Puisque je vous dis qu'elle n'a pas fuguée ! Toutes ses affaires sont là."

Elle avait vraiment l'air de s'inquiêtée. Et il y avait de quoi.

Je montai les escaliers, et pénétra dans une pièce pratiquement vide. Il y avait seulement un meuble recouvert d'un drap et... Le chat ! 

L'animal s'approchait de moi. Peu à peu, il prenait forme humaine. Si je n'était pas certaine d'être morte, je me serais cru dans un rêve. Ou plutôt un cauchemard.

Il sourit.

"Rosalinde...Tiens tiens.

- Mon nom est Rose. 

- Je vois que tu ne sais pas encore tout, Rosalinde."

Il me cherchais ou quoi, le vampire reconvertit ?

"Tu es, ou plutôt étais, la réincarnation d'une grande magicienne. Rosalinde Ill' Danu. Nous étions grand ennemis dans une de tes ancienne vie. Et puis tu es morte. Quand j'ai appris que tu avais réincané un corps, je t'ai repris des pouvoirs dont tu n'avais même pas encore connaisance. En tous les cas, merci de m'avoir rendu toute ma puissance."

Son sourir s'élargissait tandis que des images attroces m'assaillaient.

Un combat. Contre un homme au visage félin, celui qui se tenait devant moi. Un corps allongé par terre. Sûrment le miens.

"Oui, souviens-toi. Souviens-toi de cette défaite et ne l'oublie jamais. Moi, le démon chat Stât, j'ai gagné. Tu es morte et ton fantôme ne peux plus rien."

J'étais assise par terre tandis que Stât me tournait autour sous sa forme féline.

J'essayais de me rappeler. De savoir si vraiment tout était fini. Après tout, n'avais-je  pas été une grande magicienne ?

Sous le draps, une voix étouffée me parvenais. C'était celle de Sophie, implorant, pleurant.

Criant.

Ce fut à ce moment là que des paroles se mirent à résonner dans ma tête. J'étais certaine de la connaitre, cette voix, sans pour autant pouvoir mettre le doigt dessus.

Tout n'est pas terminer. Il reste encore un petit peu de pouvoirs en toi. Concentre toi. Concentre toi sur ce miroir.

C'était moi. C'était ma voix, en plus vieille. Je me parlais. Rosalinde me parlait.

Concentre toi sur ce miroir et fais le exploser. Visualise la scène. Libère Sophie. Nous en avons besoin pour tuer Stât. Elle est très puissante. Bien plus puissante que tout ce qu'il pourrait imaginer.

Aller ! Vas y !

Sophie ? Puissante ?

Je regardais le miroir fixement. Sans ciller, j'essayais de mettre en oeuvre ce que me dictais la sorcière que j'avais été. Puis ce fut une explosion. Le draps fut éjécté, Stât projeté dans un coin de la pièce et une pluis de verre tombait sur nous tous.

J'apperçu Sophie.

Interloquée, mais libre.

Parite 3: Sophie.

Courrir. Seul ce mot résonnait désormais dans ma tête. Fuir. je devais fuir.

Quand le miroir avait explosé, il y avait de cela quelques heures, j'avais cru ma dernière heure arrivée. Puis j'avais vu Rose. Translucide et pâle. Le spectre d'une fille auparavant si pleine de vie. Elle menait un combat acharné contre le démon qui m'avait enférmée.

"Cours !"

Les dernier mot qu'elle avait pu me crier avant que Stât ne la submerge de  tant de coups que je ne savais pas si elle avait pu s'en relevée.

Où aller ?

J'étais au milieu de la rue, peu être dans une autre ville. Je ne savais pas. J'étais allée très loin. Plus que ce que je ne pensais.

Que faire ?

J'avais faim, mais pas d'argent. Froid et seulement un tee-shirt sur les épaules. Mes jambes étaient endolories par la course et j'avais le souffle court.

Je m'assis sur un banc le temps de reffléchir un peu. Et de reprendre quelques forces.

"Sophie ? Sophie Marchall ?"

Je relevais la tête.

Un garçon de mon âge environ. Les mains dans les poches, il avait l'air pressé.

Sans trop refflechir j'aquiessais. 

"Suis-moi.

- De... mais... Pourquoi !

- On parlera en chemin. On a pas le temps."

Quelque chose dans son regard me disait de le suivre.

Et puis j'avais de plus en plus l'impression que Stât se rapprochait. 

Il me guida jusqu'à une voiture et ouvrit la porte.

" Ah non ! Pas question. Je veux des explications d'abord.

- Ecoute, je sais que Stât te cherche. Monte. Je t'expliquerais en route."

J'obeis. Il savais beaucoup de choses sur moi. Et il savait pour le démon.

" Je m'appelle Austin. L'esprit de Rosalinde m'a informé que je devait de protégée. Tu es notre dernière chance contre Stât."

Il démara la voiture.

" Quoi.. Je ne comprends pas."

Il parut refflechir quelques secondes, puis secoua la tête.

" Ah c'est vrai... Tu ne sais rien. Bon, ces dernières heures ont dû te paraitres improbables. Tu dois être pérturbée et ce n'est pas fini. Sâches pour l'instant que tu es pleine de pouvoirs, et, que tu es apparement plus forte que le démon qui te poursuit."

Moi... Avoir des pouvoirs ? C'était ridicule ! Quoi que...

Je regardais plus en détaille le garçon à côté de moi. Austin devait avoir dans les dix-huits ans. Ses traîts étaient durs et  fatigués, ses cheveux blonds un peu sales et ses mains étaient pleines d'ématomes. Il n'avait pas l'air en forme. Ses vêtement avaient dû connaitre des jours meilleurs et ses baskets étaient carrément bonnes à mettre à la poubelle.

La voiture s'arretta devant une toute petite maison un peu délabrée.

" J'esspère que la maison te plais. Tu vas devoir y rester un moment."

Je pénétrai à l'interieur. Un odeure indéfinissable y regnait. Je regardais autour de moi. Il n'y avait rien. Ni meubles ni matela ou quoi que ce soit d'util et d'agréable. Toutes les fenêtres avaient été condamnées et aucune lumière ne filtrait.

"C'est une blague ?

- Cet étage là est une couverture. La maison doit paraître abandonnée."

Austin s'avança au milieu de la pièce et traça un cerle imaginaire au sol. Un petite lumière bleuté en définie les contours puis une trape apparue. Il se baissa, l'ouvrit et sauta à l'interrieur.

Plusieurs émotions se bousculaient dans ma tête.

Tout d'abord il y avait l'incompréhention. Pourquoi moi ? Et puis tout ça n'était-il pas tout simplement impossible ? Les Démons n'existaient pas. Alors pourquoi Stât me poursuivait-il ? Je ne pouvait pas avoir de pouvoirs. Mais Austin affirmais le contraire.

Puis, en deuxième position, la peure. Ces dernières heures avaient étés... très étranges. J'avais vu beaucoup de chose que j'avais du mal à encaisser.

Vennait ensuite la lassitude. Je voulais abandonner. Arrêter toute cette masquarade débile et retourner à la réalité. Mais apparement c'était imposible.

Je laissais échappé un soupir et descendai les escaliers, refermant la trape derière moi.

Nous étions maintenant quatre : Colombe, Stan, Austin et Moi.

Colombe était très grande et mince. Ses cheveux noirs contrastaient beaucoup avec ses yeux bleus pâles. Je crois qu'elle avait 16 ans, comme moi, mais je n'était sûr de rien. Colombe savait disparaitre et aussi glacer certain objets. 

Stan était son frère jumeau. Même taille, même cheveux, même yeux et même capacité à disparaitre. Mais lui ne savais pas glacer les choses. Il était doué pour les incantations.

Austin, lui, pouvait soigner les pires blessures juste en posant ses mains dessus. Pratique.

Et moi... je n'avais aucune idée de ce que je savais faire. Et eux non plus. Il fallait le découvrir au plus vitte. Stât se rapprochait.

Je le sentais.

Apprendre. Je devais apprendre. Tout et n'importe quoi d'imaginable en matière de magie.

Austin me faisait me lever à l'aube pour que je révise des incantations de bases avec Stan, puis Colombe prenait le relais et m'enseignait les bases d'un combat magique et les erreures fatales à éviter.

A la fin de la journée, Austin m'aidait à essayer de découvrir mon pourvoir dominant. Il m'avait expliqué que chaques sorciers, ou du moins être prossédant des capacitées magiques, était spécialisé dans un domaine. Cela pouvait être une facultée passive, comme disparaitre ou soigner des blessures ; ou une facultée active, comme la maitrise d'un élément ou des incantations de niveau supérieur.

Malheureusement, les journée passait et je ne savais toujours pas. J'avais beaucoup appris et étais capable de me battre. Mais pas contre Stât.

Il était tard. Ou peu être très tôt. Je savais juste qu'il faisait nuit. La bougie sur ma table de chevet était toujours allumée et de la cire s'était répandue autour. Je l'eteignis d'un souffle et fermai les yeux.

Soudain, des images du Chat Démon m'assaillirent. Une voix, la sienne, m'avertie:

"Je suis là."

Je me mis à crier.